vendredi 29 mars 2013

"DIEU PARDONNE...MOI PAS !", 1967.

Dieu pardonne...moi pas ! , (Giuseppe Colizzi),  dossier de presse original espagnol de 1968.

Giuseppe Colizzi réalise son film dans des conditions financières très difficiles, mais Dieu pardonne...moi pas ! connaît un succès foudroyant dès sa sortie italienne à l'automne 1967. Ce western lance définitivement la carrière internationale de Mario Girotti, devenu pour l'occasion Terence Hill et fait émerger la figure de Bud Spencer (Carlo Pedersoli). 




Photomontages d'exploitation espagnols, tirages argentiques : un climat âpre et violent.

Colizzi s'inspire librement des fables animalières d'Esope et dirige ses acteurs principaux en leur donnant des caractères animaux. 


Terence Hill (Cat Stevens), le chat, surprend Gina Rovere.


Frank Wolff (Bill San Antonio), le renard roux,  se joue du  chat,  Terence Hill.


 Terence Hill.

Terence Hill et Paco Sanz, dans un intérieur dépouillé, presque abstrait ( El Puntal de Polopos, Almeria).


Le dos massif de Bud Spencer (Hutch Bessy), le chien.

Le chien et le chat: la puissance physique contre  la souplesse et la ruse.

Bud Spencer, Terence Hill.


 Le chat (Terence Hill) guette le renard (Frank Wolff, de dos) sous l'oeil du chien (Bud Spencer).
 
José Manuel Martin et Terence Hill, Castillo San Ramon, Rodalquilar (Almeria), vers juin 1967.

José Manuel Martin dans les griffes du renard (Frank Wolff).

 Le saut du félin (Terence Hill).

Le chien, le chat, le renard réunis pour le dernier duel, Ramblas de Tabernas (Almeria), vers juin 1967.


Dieu pardonne...moi pas ! sort sur les écrans français le 30 juin 1972, distribué par "Les Films Jacques Leitienne", c'est-à-dire après l'exploitation de ses deux "suites", Les Quatre de l'Ave Maria (1968) et La Colline des Bottes (1969). Le film est écourté d'une séquence présente dans la version italienne.


 Ciné Revue, N° 19 du 10 mai 1973.

Le chat ne dort jamais que d'un oeil...

Le chien va tomber sur sa proie...

Le renard pris au piège...


En 1977, "Les Films Jacques Leitienne" ressortent Dieu pardonne... moi pas ! sous le titre Trinita ne pardonne pas. Puis, en 1983,  le western de Giuseppe Colizzi tombe dans l'escarcelle de la "Warner- Columbia" qui le retitre à son tour Même à l'ombre le soleil leur a tapé sur la tête.

 


 Roger Rudel dirige une deuxième version française, réécrite dans un sytle comédie des plus balourds qui affecte profondément l'oeuvre de Giuseppe Colizzi. 





 
Même à l'ombre le soleil leur a tapé sur la tête, "Warner-Columbia", dossier de presse, 1983. 



Dieu pardonne...moi pas!  est visible dans deux excellentes éditions DVD. En Italie (General Video) le film est un peu plus long qu'en France (Seven 7), mais heureusement Seven 7  a conservé le doublage original français  de 1972 . 


Sources: 
Dossier de presse espagnol, Hispamex Films, 1968.
Photographies d'exploitation originales : Espagne, Allemagne, Amérique du Sud, USA.
Ciné Revue N° 19 du 10 mai 1973.
Dossier de presse français, Même à l'ombre le soleil leur a tapé sur la tête, Warner-Columbia, (sans date),1983.

Les sources les plus complètes sur le tournage de Dieu pardonne...moi pas ! et l'oeuvre général de Giuseppe Colizzi sont :
La vera storia di Giuseppe Colizzi, Francesco Carrà, Edizioni Falsopiano, 2010.





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