
Tout à doite en bas du cadre, l'ombre portée du Saloon: une des rares plongées sur Poblado Leone, visualisant la topographie des lieux.
Ernesto Gastaldi décrit minutieusement dans le script original la maison bourgeoise de Sullivan, au portique ostentatoire importé de l'Est et décalé au Nouveau-Mexique: le territoire sauvage se construit en état capitaliste.
La séquence évoque aussi l'éveil matinal de la petite cité de l'Ouest, dont il ne reste rien d'autre dans le film que des coups de marteaux ou encore quelques images vraisemblablement tournées, mais seulement montrées dans des photographies d'exploitation.








-vers juillet 1973.
-vers avril 1989-1990.
Les superstructures de bois encadrant le Saloon pour l'élargir ont disparu. Les maçonneries de brique rouges sont les rares vestiges à ne pas avoir été démontés par le temps, les intempéries, et les populations locales qui y ont trouvé les matériaux pour leurs propres habitations.


-vers juillet 1973.
-vers 1974.

Selon son scénariste, Mon Nom est Personne fut un film difficile à monter.
Les verroteries des selles brillent au soleil. Elles fournissent à Personne la clef de son dispositif: de futures cibles toutes désignées pour le duel final entre Jack Beauregard et la Horde.

Décor et arrière-cour: marqués d'un carré rouge sur le photogramme ci-dessus (juillet 1973), l'Hotel de Paris et l'étable; les mêmes photograhiés à revers, vers 1974 : vérité et faux-semblant de cinéma.
Sources iconographiques:


Sources iconographiques:
Il Mio Nome è Nessuno (1973), DVD CVC, Mondo Home Entertainment, 2005.
Mon Nom est Personne, photographies d'exploitation.
Souchon, photographies de Poblado Leone, 1974, "Un bout de Far-West en Andalousie", Formule 1 N° 52, 31 décembre 1975.
Jo, Ektachrome, vers 1989-1990.
Il était une fois dans l'Ouest (1968), photographie d'exploitation.
Poblado Leone est une réalisation de Carlo Simi (construction: 1968), remaniée par Gianni Polidori, pour Mon Nom est Personne (1973), Estacion de La Calahorra, (Grenade), Espagne.
Sources extérieures d'information:
Ernesto Gastaldi, Il Mio Nome è Nessuno, 1972-1973, chez l'auteur, sans date.
Marcello Garofalo, Tutto il cinema di Sergio Leone, Baldini & Castoldi, 1999.
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