vendredi 27 janvier 2012

CLINT, DISPARA !



Clint, Dispara! nouvel ouvrage collectif dédié au tournage de la "Trilogie des Dollars" vient tout juste de sortir en Espagne chez T&B Editores, sous la direction de Victor Matellano, spécialiste des lieux de tournage madrilènes.


Il réunit une belle brochette d'auteurs de réputation: Christopher Frayling, biographe "officiel" de Sergio Leone; Carlo Gaberscek, auteur d'un remarquable ouvrage sur les décors de western en Espagne et en Italie, Il Vicino West; José Enrique Martinez (Moya) qui vient de publier une monumentale histoire du cinéma à Almeria; Juan Gabriel Garcia; Miguel Losada.


L'éditeur annonce du matériel et de la documentation inédits, mais ils sont réduits à une portion congrue : une photographie inédite du tournage de Pour une poignée de Dollars; quelques croquis très intéressants des décorateurs Cubero et Galicia, pour la transformation du Poblado del Oeste Golden City (Hoyo de Manzanares, Madrid) en San Miguel (Pour une poignée de Dollars); des pages du script espagnol de Et pour quelques Dollars de plus, et deux croquis de l'assistant de Sergio Leone, Julio Sempere.


Le reste de l'iconographie est déjà très connu. Les textes de Carlo Gaberscek et de Christopher Frayling, entre autres, sont recyclés, déjà publiés et directement traduits en espagnol sans que les erreurs éventuelles soient rectifiées. Une synthèse , certes probablement utile et intéressante, mais loin d'être novatrice comme espérée.


Le lien vers T&B Editores:



Clint, Dispara! traduit des textes de Carlo Gaberscek consacrés à Pour une poignée de Dollars, mais en reprenant l'erreur de créditer Franco Giraldi comme auteur des séquences tournées à Almeria.

La présence de Sergio Leone au Cortijo El Sotillo de San José (Almeria) est bien attestée par les photogrammes des rushes montrés dans les Bonus du DVD Per un pugno di Dollari, RHV, 2008.
Franco Giraldi ajoute lui-même dans le livre qui lui est consacré, qu'il ne vînt à Almeria que le dernier jour du tournage, avant de s'en retourner à Rome...


Sergio Leone dirigeant les prises de vue de Pour une poignée de Dollars, intérieur du Cortijo El Sotillo, San José (Almeria), mai 1964. Le titre du film est encore Ray El Magnifico.


Sources :
Per un pugno di Dollari, 1964, rushes, DVD RHV, 2008.
Franco Giraldi, lungo viaggio attraverso il cinema, sous la direction de Luciano De Giusti, Kaplan (Turin), 2006.

samedi 21 janvier 2012

TERENCE HILL, 1974.
















Terence Hill est l'invité vedette de Il Monello, N° 41 du 10 octobre 1974 : un résumé de carrière.



Terence Hill, On l'appelle Trinita, été 1970, Cave de Magliana (périphérie de Rome).

Sous le regard d'une ombre hitchcockienne, Terence Hill et son fils, village de l'Ouest aux alentours de Rome, On continue à l'appeler Trinita, vers juillet 1971 (?).

Bud Spencer et Terence Hill, vers le 15/17 mars 1972, devant le cinéma Le Paris, 23 avenue de Champs-Elysées (Paris), pas loin des bureaux de la société de distribution Jacques Leitienne,  pour le lancement de On continue à l'appeler Trinita, sorti en France le 15 mars 1972.

C'est au cours de cette tournée promotionnelle que Terence Hill est élu "plus beau mec du cinéma européen", au célèbre Café Drouant, Place Gaillon (où se remet le Prix Goncourt). Renée Legrand (ORTF), Eva Damien, Micheline Luccioni et France Valery, actrices, sont les membres du jury, avec la complicité d'Albert Simonin. Hill se mesure à Delon et gagne au 3° tour (autres concurrents désignés : Michael Caine, Daniel Ceccaldi, Jean-Claude Bouillon). L'histoire veut que Hill, prévenu trop tard de la cérémonie,  saute avec Spencer dans l'avion Rome-Paris et n'arrive qu' au dessert. Spencer et Hill assistent, après le palmarès,  à la projection de On continue à l'appeler Trinita, mais dans une version française (Leitienne, 1972) coupée de séquences mettant en valeur  Bud Spencer. Celui-ci, déçu,  quitte alors la salle et rentre à son hôtel, accompagné du solidaire Terence Hill. (Sources: Le Film Français, N° 1431 du 24 mars 1974; Eva Express, N° 14 du 4 avril 1972.)


Le Film Français, N° 1431 du 24 mars 1972, rubrique "Graves et aigus", par Do-Re-Mi.

Le 17 mars 1972, la présence à Paris d'Italo Zingarelli, producteur heureux de Trinita, est documentée dans le même numéro:


Le Film Français, N° 1431 du 24 mars 1972.


 Eva Express, N°14, du 4 avril 1972, "Trinita è Mister Europa".

Renée Legrand, France Valéry, Terence Hill, Micheline Luccioni, Eva Damien, Café Drouant, Paris, 17  mars 1972. 

Renée Legrand, France Valéry, Terence Hill, Micheline Luccioni, Eva Damien, Café Drouant, Paris, 17  mars 1972.



Sources:  
Il Monello, N°41 du 10 octobre 1974.
Le Film Français, N° 1431 du 24 mars 1974.
Eva Express, N° 14 du 4 avril 1972.

samedi 7 janvier 2012

QUAND PARLENT LES COLTS (1971).






Domenica del Corriere, N° 36, 7 septembre 1971.



Franco Nero, un héros mélancolique sous les oripeaux de Django.


Qu'il s'appelle Sartana ou "Le fossoyeur", c'est toujours l'élégant Gianni Garko.


Silence, le héros dépressif incarné par Jean-Louis Trintignant.


Alléluia! Voici George Hilton et sa machine à coudre...


L' Ouest pour rire de Trinita: Terence Hill dans les Cave de Magliana, à la périphérie de Rome.


Sabata, toujours beau joueur: Lee van Cleef entouré de Pedro Sanchez (Ignazio Spalla) et d' Anabella Incontera.


Source: Domenica del Corriere, N° 36, 7 septembre 1971.

vendredi 6 janvier 2012

SUR LE TOURNAGE DE "ON CONTINUE A L' APPELER TRINITA": ROME, JUILLET 1971.




Bolero Teletutto, N° 1264, 18 juillet 1971.


Terence Hill (Trinita).

Bud Spencer (Bambino), Terence Hill (Trinita), village de l'Ouest De Laurentiis (Rome), juillet 1971.


Source: Bolero Teletutto, N° 1264, 18 juillet 1971.